Le phare d’Alexandrie a été localisé entre 1994 et 1996 dans le port même d’Alexandrie par l’archéologue français Jean-Yves Empereur. C’est l’un des monuments antiques les plus connus et les plus souvent représentés car ce fut l’un des premiers phares. On a en effet retrouvé jusqu’en Afghanistan des objets souvenirs avec des reproductions de l’image du phare. Il s’agit aussi du dernier monument construit dans la liste des 7 merveilles du monde.
Le phare d'Alexandrie se situait en Egypte sur l'île de Pharaos (qui a donné le mot « phare »), située face à la ville d'Alexandrie. Cette île fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquelles on construisit une chaussée et un pont. Le phare, bâti sur l'île, fut commencé sous Ptolémée I et terminé vers 280 av. J.-C sous le règne de Ptolémée II. La construction du phare est attribuée à Sôstratos de Cnide, dont une dédicasse était présente sur une statue du phare. Cependant, la paternité de ce monument n'a pas été confirmée.
Le phare d'Alexandrie comptait trois étages: le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique. L'ensemble en marbre blanc mesurait environ 135 mètres (440 pieds) de haut d'où l'on voyait les navires à 27 miles nautiques soit 50 kilomètres en mer. Les angles étaient ornés de tritons de bronze qui servaient soit à avertir de l'approche de l'ennemi par des sons terrifiants, soit à porter des miroirs qui, la nuit, réfléchissaient la lumière d'un feu. Le jour, la fumée signalait aux bateaux l'entrée du port.
Pourquoi est-ce une des 7 merveilles du monde antique ?
L'unicité du phare d'Alexandrie se concrétise par sa hauteur importante et sa solidité exemplaire. En effet il était exposé à un vent fort venant de la mer, c'est pourquoi il devait nécessairement être assez résistant. Cet édifice est le symbole de la prouesse technique qu'ont fait preuve les égyptiens. De plus c'était l'un des premiers phares.
Quelques illustrations du phare d'Alexandrie :